Google : Le protocole web SPDY (SPeeDY) booste les services
Google dévoilait en novembre 2009 ses travaux sur son nouveau protocole web SPDY. Prononcé SPeeDY, le protocole a pour objectif de proposer une alternative plus performante – comprendre plus rapide – à l’actuel protocole HTTP.
En réalité, plus d’un an après cette annonce et alors que le navigateur du géant supporte d’ores et déjà SPDY, le protocole serait en production sur tous les serveurs de Google depuis mi janvier 2011. C’est donc sans surprise que l’ensemble des services Google se chargeraient plus rapidement avec Google Chrome.
Google Chrome : Session SPDY (chrome://net-internals/)
SPDY se base sur le protocole de transport TPC (Transmission Control Protocol) et corrige un certain nombre de faiblesses du protocole HTTP comme la latence issue de la limite de connexions simultanées entre le client et le serveur ou encore les en-têtes redondantes et non compressées. Ainsi, en permettant des connexions illimitées, de prioriser ou bloquer des requêtes en cas de surcharge et en gérant finalement la compression des en-têtes de messages, Google annonce pour SPDY un gain de 44% à 64% concernant le temps nécessaire au chargement des pages web.
Amélioration intéressante à l’heure à laquelle le temps d’affichage d’un site est un critère de positionnement dans l’algorithme de Google.
Source : ConceivablyTech
Je dois dire qu’en « infrastructure protocolaire » (… cela se dit-il ?), je ne suis pas vraiment calé. Mais google proposerait-il une solution open-source afin de mettre en place ce protocole pour, par exemple, un infrastructure multi-serveurs pour un site internet ?