L’ICANN (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers) prenait il y a quelques jours des décisions des plus importantes quant à l’orientation du web et son accessibilité depuis certains pays.
Concernant le dossier des IDNs (Internationalized Domain Name), on apprend qu’à partir du 16 novembre 2009, les intéressés par les domaines de premier niveau non latins sont invités à se manifester. Il sera donc bien question de conserver les noms de domaine non latins dont nous pouvons d’ores et déjà bénéficier et d’y ajouter un TLD, aussi appelé extension, non latin – nouveau pour sa part.
En proposant des ccTLDs (country code top-level domain) entièrement dans des langues maternelles dont leur alphabet respectif n’est pas le même que le nôtre, l’ICANN espère bien rendre internet plus accessible. Ce sont donc le chinois, l’indien, l’arabe, le russe, le grec et les autres langues qui pourront ainsi promouvoir par exemple des commerces locaux ou que sais-je encore dès le premier semestre 2010.
Concernant les domaines de premier niveau (TLD) personnsalisés, l’ICANN repousse le dossier en 2011 suite, sans surprise, à d’éventuelles complications comme le cybersquatting. La question de la rentabilité * du projet est également d’actualité. Dans ce sens, un audit devrait être commandé l’année prochaine afin d’étudier cela. La dernière interrogation soulevée concerne la surcharge qu’imposerait ces nouvelles extensions au niveau de la racine internet.
* Rappelons que l’ICANN est une société à but non lucratif
Source : JDN