Matt Cutts répond à cinq questions qui lui ont été posées concernant le comportement du moteur de recherche Google. Je me permets de les traduire et de vous transmettre rapidement l’essentiel de ses réponses.
Les redirections des URLs raccourcies (type TinyURL) sont-elles traitées différemment par rapport aux redirections classiques ?
Non. Si le service de raccourcissement d’URLs redirige effectivement avec un code 301 (redirection permanente), le comportement de Google vis-à-vis de ces liens sera identique.
Comment puis-je être sûr que Google atteint bien les pages les plus profondes de mon site web ?
Le PageRank joue ici un rôle important. Dans la mesure du possible, tenter de permettre un accès à toutes les pages en un minimum de clics (de la page d’accueil). Si l’arborescence est conséquente, créer des liens vers les pages profondes importantes depuis la page d’accueil (ou au mieux).
Quelle impact a la localisation du serveur (sur lequel est hébergé un site web) sur le positionnement ?
Il est certain que les résultats des différentes versions du moteur de recherche ne sont pas les mêmes pour une requête donnée. Dans ce sens, c’est effectivement la localisation du serveur sur lequel est hébergé le site qui déterminera en partie son positionnement dans les SERPS.
Est-ce qu’une page « site en construction » sur un nouveau domaine a un effet néfaste pour ledit site ?
Non. C’est intéressant d’une part pour les internautes qui ne se trouvent pas face à une page vide jusqu’à ce que le site soit terminé et mis en ligne. D’autre part, peut y être placé du contenu pertinent de façon temporaire pour le moteur de recherche jusqu’à ce que le réel site prenne effectivement sa place.
Combien de pages d’un même si Google est-il en mesure d’indexer ?
Matt Cutts n’est pas informé d’une éventuelle limite. Google s’occupe de ce qu’il pense approprié d’indexer. C’est donc clairement lié au PageRank, aux backlinks et donc de la popularité des pages du site.
Source : Webmaster Central Blog