Surfer sur son lieu de travail est une chose, mais en abuser en est une autre, même si l’on prend la peine de supprimer l’historique de navigation. Face à une telle situation, exactement 41 heures en un seul mois, une société a décidé de licencier l’employé incriminé pour faute grave. Ce dernier s’étant assuré de ne laisser aucune trace quant aux sites visités, décide de contester la faute grave. La cour de cassation, qui rappelons-le juge de la juste application de la loi, confirme cependant l’avis de ladite entreprise.
Cette décision vient du fait que malgré le manque d’informations concernant les sites visités par l’employé, celui-ci a volontairement effacé l’historique, ce qui en soit suffit pour le qualifier son comportement de fautif.
cet effacement, qui ne peut être le fruit d’une inadvertance, mais résulte nécessairement d’un acte volontaire puisqu’il nécessite une suite de gestes déterminés et non un acte unique, […] constitue une preuve suffisante de l’utilisation par Eric P… à des fins personnelles du matériel informatique mis à sa disposition par l’employeur
Pour ceux qui ont le navigateur facile, vous êtes prévenus.
Source : Legalis