Safari 4 bêta publique

Version majeure en bêta pour le navigateur web de chez Apple : Safari 4. Disponible sans surprise pour Mac OS et Windows, il s’agit évidemment du meilleur navigateur du monde selon la firme de Cupertino. Au programme, de nombreux changements aussi bien au niveau de l’interface que des fonctions disponibles. On notera plus particulièrement l’arrivée du moteur JavaScript Nitro (anciennement SquirrelFish) pour la compilation Just In Time dont les performances annoncées sont :

• 4,2 fois celles de Safari 3.2.2
• 30 fois celles d’Internet Explorer 7
• 3 fois celles de Firefox 3

S’ajoute à cela une meilleure gestion des standards web que ce soit du côté de l’HTML ou du CSS 3. Pas d’étonnement donc de le voir passer le test Acid 3.

L’interface s’adapte désormais au thème du système d’exploitation, Windows XP ou Vista, et niveau barre de titre et de menu ça sent le Chrome à plein nez. Gain de place appréciable donc, comme je l’avais dit pour Chrome. Sinon on tape dans le plaisir utilisateur avec l’inévitable Cover Flow pour l’historique et les signets ainsi que le Top Sites, tout comme le fait Chrome, également bien présenté. Safari implémente finalement ce qu’on pourrait comparé à la Awesome Bar de Firefox 3, qu’il modifie un peu : Smart Address Field.

Gmail Labs : Titre de page optimisé

Une autre petite nouveauté bien utile disponible dans Gmail Labs. Quand on a un quelques onglets ouverts dans son navigateur web dont Gmail, le nombre de mails restants à traiter n’est pas toujours visible.

Retirant Gmail – en début de titre de page, on accède désormais au nombre de mails à lire en un seul coup d’oeil. Bien pratique.

Gmail : Le webmail déraille, l’IMAP est toujours opérationnel

La messagerie Gmail est tombée et l’indisponibilité gêne beaucoup, comptes gratuits et pros inclus. Plus précisément, c’est le webmail qui est inaccessible alors que les clients mails configurés en IMAP tournent parfaitement.

Google Error – Server Error

The server encountered a temporary error and could not complete your request.

Please try again in 30 seconds.

Ceux qui se limitent à l’accès web classique ou même Gmail offline doivent être bien embêtés de voir cette erreur 502 (Bad Gateway ou Proxy Error) leurs être renvoyés.

Moralité de l’histoire : le client mail n’est pas mort !

Moteur d’IE8 : Les plus grands sites inaccessibles

Internet Explorer et le respect des standards web définis par le W3C, toute une histoire.

Quand on propose un navigateur médiocre ou plutôt une série de navigateurs médiocres pendant des années, on court à la catastrophe. C’est d’autant plus vrai si ceux-ci occupent une part de marché importante. On prend de mauvaises habitudes de développement pour permettre aux internautes de visualiser notre site via ce navigateur médiocre, on voit apparaître de grosses plateformes d’entreprise toutes aussi médiocres et on pollue la toile mais on en est pas encore vraiment conscients. Du côté des éditeurs de logiciels il faut penser à faire une nouvelle version, et comme on a fait du médiocre jusqu’à présent, il faut conserver une certaine médiocrité capable d’afficher les sites médiocres développés à l’époque. Impossible donc de faire quelque chose de bien sachant que la base du projet est pourrie.

A partir de 2001, on a Internet Explorer 6 maître du monde et plus ou moins seul pendant cinq longues années. L’arrivée d’Internet Explorer 7 en 2006 n’arrange pas trop les choses puisqu’il n’est pas adopté,  sans doute à cause de la validation WGA (Windows Genius Advantage – qui vérifie l’authenticité de la licence Windows) obligatoire pour l’installation. Microsoft l’a d’ailleurs mise de côté pour permettre à IE7 de prendre un peu de part de marché aux dépens de la version précédente du navigateur qui se fait très vieille.

Mais les sites, intranets et autres plateformes médiocres sont en ligne, sans porter attention aux standards web. On se retrouve avec Internet Explorer 8, qui devrait sortir dans les prochains jours, et un mode Compatibility View que l’on peut d’ores et déjà découvrir dans IE8 RC1. On tourne donc avec un nouveau moteur dans IE8, mais on se garde sous le coude le moteur d’IE7 pour tous les sites médiocres qui tirent le web vers le bas et l’empêche d’avancer, d’évoluer. Le plus grave est, qu’en conservant cette lecture de sites médiocres, on ne sait à l’heure qu’il est pas lire les sites développés dans les règles de l’art. On apprend donc, sans grande surprise compte tenu de l’historique, que pas moins de 2400 sites parmi les plus gros du net ne peuvent être affichés convenablement dans le nouveau moteur :

• Amazon.com
• Apple.com
• Ebay.com
• Google.com
• Live.com
• MSN.com
• Microsoft.com
• Yahoo.com

Alors, elle n’est pas belle la toile ?

Firebug dans Internet Explorer, Opera, Chrome, Safari, etc.

Tout développeur web connait la magnifique extensions Firebug pour Firefox qui permet de parcourir le code de la page tout en visualisant les styles mais aussi et bien évidemment le site web graphiquement, du côté des internautes en somme. Pour Firefox pas de problème donc puisque c’est bien pour ce navigateur que le plugin a été fait. Cela devient nettement plus délicat quand il s’agit de déceler mais surtout comprendre pourquoi apparaissent des bugs sur certains autres navigateurs dont bien souvent, pour ne pas dire tout le temps, sous Internet Explorer 6, IE 7 et dans les jours à venir IE 8. On se tourne donc vers les bugs classiques bien souvent connus dûs à une mauvaise interprétation des standards web et vers des tests successifs pour les corriger. Manipulation loin d’être agréable, vous l’aurez compris.

Sachez qu’il existe une version allégée de Firebug : Firebug lite. Cette version simplifiée de l’add-ons initialement développée pour Firefox peut être appelée depuis n’importe quel navigateurs web via :

javascript:var%20firebug=document.createElement('script');firebug.setAttribute('src','http://getfirebug.com/releases/lite/1.2/firebug-lite-compressed.js');document.body.appendChild(firebug);(function(){if(window.firebug.version){firebug.init();}else{setTimeout(arguments.callee);}})();void(firebug);

Côté utilisation, il convient tout d’abord d’ouvrir le site que l’on souhaite inscpecter et, une fois chargé, de préciser ces quelques lignes de JavaScript dans la barre d’adresse et de valider. Vous aurez rapidement compris que si vous comptez l’utiliser de manière régulière, il sera intéressant d’en faire un favoris (marque-pages) afin d’éviter de devoir jouer du copier/coller à chaque fois.

Les personnes habituées à la qualité du module complet sous Firefox ne manqueront pas de remarquer une utilisation moins souple. Mais c’est déjà mieux que rien.