En attendant la possibilité de faire appel à n’importe quelle typographie en CSS3 via la propriété @font-face dans un site internet, le géant de la recherche lançait il y a un an, quasiment jour pour jour, un nouvelle API accompagnée d’un annuaire de polices d’écriture : Google Font API & Google Font Directory.
Au mois de février 2011, la firme de Mountain View dévoilait le service qui en découlait : Google Web Fonts. Depuis cette date, insérer une police de caractères exotique tirée du catalogue proposé est un réel jeu d’enfant, en plus de ne plus avoir à se soucier des fonts installées sur le système d’exploitation des internautes.
Google fait aujourd’hui évoluer cet outil permettant d’obtenir un résultat fidèle de site. Une nouvelle fonctionnalité offre en effet d’optimiser le rendu des fichiers de typographie. Connue sous le nom de text=, cette dernière permet tout simplement de limiter le nombre de caractères renvoyés par les serveurs de Google.
Un exemple pratique pourrait être celui d’un logo ou d’un slogan pour lequel les lettres des mots sont déterminables à l’avance. Dans le cas de Waebo, la requête correspondrait à :
<link href="http://fonts.googleapis.com/css?family=Special+Elite&text=Waebo" rel="stylesheet" type="text/css">
Ainsi, au lieu de contenir tout l’alphabet (minuscules et majuscules incluses) accompagné des chiffres et autres caractères spéciaux de la police Special Elite, le fichier renvoyé par Google ne comprendrait que les glyphes indispensables.
Le poids des informations échangées étant réduit, le site web bénéficie directement d’un gain au niveau du temps nécessaire à son chargement et donc, depuis la prise en compte de la vitesse d’affichage dans l’algorithme de Google, d’un meilleur référencement naturel.
Source : Blog Google Code